
LA CAPACITÉ D’ACCUEIL DE QUELQUES-UNES DES INFRASTRUCTURES AU SEIN DE L’UNIVERSITÉ

Dix ans après l’indépendance du Gabon, sa première université voit le jour(1970) sous l’appellation de « Université Nationale du Gabon » ( UNG) ce n’est que huit ans plus tard en ( 1978 ) qu’elle prend son nom actuel « Université Omar Bongo » ( UOB).
L’université Omar Bongo compte en son sein deux facultés, la Faculté de droit et de sciences économiques (FDSE) et la Faculté de lettres et de sciences humaines (FLSH).
Lors de sa création, la capacité d’accueil de l’université est estimée à 7000-8000 étudiants et c’est selon cette estimation que les infrastructures ont été construite(…). Sauf qu’au fil des années, le nombre d’étudiants augmente considérablement mais malheureusement les infrastructures devant les accueillir ne sont pas réadaptés progressivement.
Bien que certaines aient été construite après la création de l’université afin de répondre aux besoins de celle-ci , ces infrastructures ne répondent toujours pas aux besoins des étudiants.
53 ans après , les étudiants de l’université Omar Bongo sont aujourd’hui estimés à environ 35000 . En vue du nombre, ces infrastructures leur sont-ils toujours adaptés ?
La capacité d’accueil répond-elle toujours avec le nombre pléthoriques d’étudiants dont regorge cette université ? Peut- on attendre une meilleure organisation venant des responsables ? Beaucoup d’interrogations qui demeurent sans réponses aujourd’hui.
LA BIBLIOTHÈQUE UNIVERSITAIRE

La bibliothèque universitaire est un établissement pédagogique favorisant l’apprentissage et la recherche scientifique, mis en place dans les années 1970.
Elle permet d’aider, de faciliter les investigations et les travaux universitaires des étudiants et du corps enseignant, en mettant à leur disposition une documentation variée: livres , ouvrages, thèses, mémoire etc. Malheureusement, aujourd’hui la problématique repose sur sa modernité car les ouvrages étant les mêmes depuis des années. Cette bibliothèque rencontre d’énormes problèmes ne favorisant pas les conditions d’apprentissage ou d’étude des étudiants.
En parcourant l’intérieur, nous avons relevé plusieurs anomalies: un manque d’air conditionnée à l’accueil, un manque d’ouvrages élémentaires, ainsi qu’un manque d’eau pour l’utilisation des sanitaires. À cela s’ajoute, l’université numérique, installée à l’intérieur même de la bibliothèque qui occupe un grand espace. Après avoir eu une discution avec le directeur du dit établissement, il nous a signifié ceci: << rien ne va ici…la bibliothèque n’est pas disponible en ce moment. >>

Nous avons également porté notre regard sur son extérieur, et de notre analyse nous constatons une dégradation de la route empêchant l’accès aux véhicules aux sein de l’université. Sans oublier des lampadaires qui, à première vue défectueux, donne l’impression que l’espace extérieur n’est pas éclairé pendant la nuit.
Pour aider à trouver une solution à ces problèmes qui ralentissent l’évolution de la bibliothèque, il serait judicieux de dépêcher les autorités concernées.
LE RESTAURANT UNIVERSITAIRE

Après être resté fermé depuis plusieurs mois, le restaurant de l’université OMAR BONGO ouvre à nouveau ses portes avec à son service, le centre national des œuvres universitaires (CNOU) en succession de Sodexo-Gabon, la société qui assurait la prestation de ses services.

Cette structure ne peut contenir tous les étudiants de l’UOB en matière de capacité d’accueil, elle disposait de 25000 places à l’époque. Bien qu’il soit le plus grand restaurant au Gabon en qualité d’effectifs, il fonctionnait par tonne dans les années 2003 _ 2004 en matinée 700kg et en soirée 300 kg. Mais aujourd’hui cela n’est plus possible que pour une durée de 2h de temps allant de 12h à 14h vu la quantité alimentaire, l’ancien fonctionnement n’est plus possible. Dans un premier temps il a été mit en place pour les étudiants résident dans le campus qui venaient de province, car n’ayant pas de famille dans la capital. Aujourd’hui, il est accessible à tout le monde: Étudiants appartenant à cette université et ceux vénus d’ailleurs. N’est-ce pas une histoire de commerce ?

Concernant les conditions de travail des membres du personnel du restaurant, l’Etat fait le nécessaire selon les réalités budgétaire, car toutes les conditions de travail ne sont pas réunies pour avoir un service optimal.
Tiré des propos de : Mr IKAPI ARNAUD.
L’INFIRMERIE UNIVERSITAIRE

L’infirmerie à été mise en place pour que les étudiants puisent avoir accès aux soins. Mais pour avoir accès à ses soins gratuits, c’est le centre national des œuvres universitaires (C.N.OU) qui prend en charge les frais.
Cependant, fort est de constater que cette structure sanitaire manque de médicaments, et l’accès au soin est difficile. Il y’a des problèmes liés à l’eau, de lit et de climatisation. Elle est presque oubliée de tous, tellement personne n’en parle. Malheureusement elle reste souvent fermée, empêchant ainsi les étudiants de s’y rendre à pleins temps.
Au niveau de l’espace intérieur, il n’est pas suffisamment spacieux, ne pouvant donc pas accueillir un bon nombre de personnes. Quant à la qualité du service fourni, certains étudiants se plaignent de toujours recevoir le même traitement pour soulager tout types de douleurs (paracétamol).
Ceci laisse penser qu’elle est dans l’incapacité de nous fournir les premiers soins, en cas de malaises aggravés. Certains sont donc contraints de s’orienter vers le SAMU Social.
Présentement la dite structure est en train de procéder à sa délocalisation pour un autre endroit, en raison des travaux de réfection.
Peut-on alors espérer une meilleure organisation venant de cette structure ?
L’INTERRO ET LE CAMPUS

L’interro est un espace détente qui est aménagé par tables et bancs. Les étudiants(es) y passent du temps, pour manger, réviser, raconter et patienter l’heure des cours.
La problématique réside sur la capacité d’accueil. Cet endroit est extrêmement petit. Il y’a environ 40 bancs assis et 12 tables.
Pour des effectifs pléthoriques existant au sein de l’université Omar bongo, même un seul département ne pourrait y suffir. Prenons le cas d’un département comme communication ou géographie qui enregistre plus de mille étudiants. L’interro ne pourrait contenir le quart de ces étudiants (es). Comment peut-on créer un espace aussi petit pour des effectifs aussi grand ? Rappelons que cette faculté possède plus d’une dizaine de départements.
Les infrastructures ne sont clairement pas adaptés à l’effectif à en croire.
Ce qui malheureusement, peut entraîner des mutations sur certains étudiants qui sont exposés aux bars des alentours, et se livrent à l’alcool, la cigarette, l’insécurité. Tout ceci crée des perturbations psychiques. Comme la délinquance juvénile, la toxicomanie, la prostitution, l’alcoolisme autant de dépendances qui repose sur le manque d’aménagement d’espace.
Il serait donc judicieux d’agrandir l’espace, voir en aménager d’autres au sein de cette université.
En se penchant sur le campus de l’université Omar Bongo, il voit le jour en 1970 comme l’université. Il permettait aux étudiants de vivre directement sur le campus pour une meilleure concentration et surtout pour ne pas avoir à payer de loyer.
C’était un avantage pour ses jeunes étudiants (es) qui apprenaient sans doute dans des meilleures conditions.
Malheureusement, le campus a fermé ses Portes en 2014. Officiellement il est déclaré que la fermeture du campus est due aux différents travaux, mais Selon les sources de gabonactu.com << cette fermeture provient des séries de violences dans le campus suite à l’interpellation de l’ ancien président de la mutuelle, Nicolas ondo et de son secrétaire général célestin Minto’o>>. Refaisons un pas à la source aux personnes qui sont les mieux aptes à nous expliquer concrètement ce qui est ait. Il s’agit des anciens étudiants. selon les récits, Les raisons de cette fermeture sont diverses: D’abord l’insécurité qui commençait à y régner, ensuite les foyers qui se créaient au sein du campus, ce qui entraînait une chute des résultats, l’absence en cours, sans oublier les proches qui venaient déjà y vivre. En un mot c’était devenu << un bordel >> pour finir les étudiants sortaient, découchaient faisant preuve d’irresponsabilités. autant de facteurs qui auraient pu entraîner la fermeture du campus.
Il est vrai que le campus devenait un endroit sinistre, instable. Néanmoins le campus allégeait les étudiants, il était d’une importance capitale pour ses jeunes. Aujourd’hui nombreux sont les étudiants qui sont livrés à eux-mêmes. Ils sont contraints d’aller louer. Mais qui paie les logements ? Les bourses deviennent irrégulières et couper pour certains. D’autres étudiants quant à eux sont obligés de jumeler études et petites bricoles et deviennent absents aux cours ou abandonnent les études.
DEVOIR DE PRESSE EN LIGNE
DÉPARTEMENT DES SCIENCES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION. (licence 3)
Dirigé par:
Dr. Max MENDOME NTOMA
Présenté par:
– MFOUMBI MFOUMBI Louis Armel
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– MEDZA M’OBIANG Theisy glouria
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