
INTRODUCTION
L’instruction étant un élément important pour le développement d’un pays, c’est dans ce cadre que le Gabon comme tout les autres pays se dote en 1970 de sa première université sous l’appellation de « Université Nationale du Gabon » ( UNG) c’est huit ans plus tard en ( 1978 ) qu’elle prend son nom actuel « Université Omar Bongo » ( UOB). Si lors de sa création l’université ne comptait que deux bâtiments aujourd’hui elle en compte plusieurs. Malgré la multiplication de ces infrastructures, elles ne sont toujours pas adaptés aux nombreux étudiants qu’accueillent l’université .
Rappelons que l’université Omar Bongo compte en son sein deux facultés, la Faculté de droit et des sciences économiques (FDSE) et la Faculté de lettres et des sciences humaines (FLSH).
Lors de sa création, la capacité d’accueil de l’université est estimée à environ 7000-8000 étudiants et c’est selon cette estimation que les infrastructures ont été construite(…). Sauf qu’au fil des années, l’université voit le nombre de ses d’étudiants accroître considérablement ils sont aujourd’hui estimés à environ 35000. Mais malheureusement pour eux les infrastructures devant les accueillir ne sont pas réadaptés.

Le Gabon après 63 ans d’indépendance et au vu des nombreuses richesses qu’il possède devrait être doté d’universités qui répondent aux normes internationales encore plus l’université Omar bongo car elle est la première du Gabon mais malheureusement ce n’est pas le cas . La dispensions des cours dans les salles est d’un autre temps car elles ne sont pas adaptés, le matériel moderne est inexistant et le confort n’est même pas une option.
Malgré les nombreuses réhabilitations et les nombreux réaménagements l’université Omar bongo est toujours dans un piteux état au grand dame des étudiants et des enseignants qui ne demande qu’à avoir des meilleurs conditions d’apprentissage et d’enseignement.
LA BIBLIOTHÈQUE UNIVERSITAIRE

La bibliothèque universitaire,mise en service en 1976, était en très grande partie constituée d’ouvrages de droit, sciences politiques, de sciences économique et sciences techniques de l’ingénieur du terrain. Au fil des années,avec l’ouverture de nouvelles filières, le fond s’est enrichie mais toujours qualifiée de bibliothèque du moyen âge parceque les œuvres n’étaient pas d’actualité et ceux qui étaient un peu plus intéressants avaient des pages arrachées de plus,des œuvres mentionnés dans le répertoire n’existait pas. Ainsi nombreux étudiants avaient du mal à faire leur recherches et à rédiger leur mémoire. Hormis cette obsoletion d’ouvrages sans contenus consistant il y avait aussi le problème de place 200places pour 35000 étudiants raison pour laquelle le directeur de cette institution avait avoué que rien ne va là-bas. Pour le corps étudiant, qu’il n’y ait pas de places assises c’est une chose mais qu’il n’y ait pas de livres répondant aux normes actuel c’est plus décevant car cette situation décriée depuis plusieurs décennies continue de se dégrader année après année. Aucune progression que des mêmes réalités alors que innover cette institution est une nécessité maintenant nous oserons dire qu’elle n’existe plus du moins qu’elle a été convertie en université numérique et cela avantage réellement qui ? Logiquement parlant, quel avenir pour une université sans bibliothèque ?
LE RESTAURANT UNIVERSITAIRE

Depuis la création du restaurant de l’université Omar Bongo en 1970, ouvert officiellement en 1971. Avec une capacité d’accueil de 2500 places pour les apprenants. Cependant le mode de fonctionnement du restaurant était 1 tonne par jour, quantité mit en place pour les étudiants résident au sein du campus universitaire, allant d’une ration de 300 kg en matinée,700 kg en soirée. Disposant de trois repas bien équilibré par jour, composé d’une entrée, un plat consistant puis d’un dessert.L’aquisition de ce privilège passant par l’achat d’un ticket d’une sommes de 150f.

En vue d’une fermeture pendant les années 2014, le restaurants universitaire réouvre ses portes en en 2021. Période à laquelle deux innovations majeures ont été mises en place d’où : le changement du prix du ticket de 150f allant à 500f, la numérisation par airtel money ou mobi cash. De ce fait, cette période amène une frustration des étudiants car les repas servis n’apportaient aucune satisfaction, composé juste d’un jus et d’un sandwich sans saveur. À croire que l’étudiant est un prisonnier vue la qualité alors que hors de cette structure au alentour, le repas est meilleur.

Puis en 2023 une nouvelle tendance alimentaire est imposée, toujours avec un tarif de 500f le ticket / étudiants avec des heures d’ouverture de 12h à 14h depuis 2021. Heure qui n’est pas favorable pour un grand nombre.
Rencontrant aujourd’hui une augmentation estudiantine le restaurant l’universitaire Omar Bongo n’est plus apte à recevoir tous ses ayants droit, lors d’une pose. Non seulement la quantité alimentaire est insuffisante qui pour certains jours avant 14h le repas mit à disposition est terminé. Aussi la qualité laisse à désirer.
INFIRMERIE UNIVERSITAIRE

La santé c’est la base. C’est dans cette optique qu’en 1970 dans la création de l’université omar bongo qu’on construisit une infirmerie universitaire. Pour que les étudiants puissent avoir les soins de première nécessité en cas de maladie et autre. Elle est mise en place pour s’adapter à l’effectif des étudiants. Une initiative d’ailleurs louable par les étudiants et les enseignants de la dite institutions. Cette infirmerie était également un soulagement pour les étudiants qui residaient au sein du campus universitaire. Les infirmières et infirmiers étaient disponible pour chaque étudiant qui s’y rendait. L’accueil était à son rendez-vous. Il y avait suffisamment de médicaments à la petite pharmacie de la dite Structure. Car en cas de malaise d’un étudiant les premiers soins lui était administrer avant de l’évacuer vers un centre médical. Sauf que, les soins à cette époque n’étaient pas totalement gratuit. Les étudiants inscrit à l’uob payaient la petite sommes de 2000f pour avoir accès au soin. L’infirmerie était accessible de 8h jusqu’à 16h. Elle disposait des lits, des perfusions, des pansements etc… La pharmacie était bondée de divers médicaments de base, elle était très active.
Que peut-on dire de cette infirmerie aujourd’hui ?
L’infirmerie de l’uob aujourd’hui n’a quasiment plus rien, elle n’est plus active. Il y’a plus rien de tout ce qu’il y avait autrefois. Les infirmières ne savent plus accueillir les étudiants, ni quoi prescrire aux étudiants malades. La pharmacie depuis 2014 est en carence de médicaments. Les premiers soins ne sont plus administré. C’est à croire qu’on veut maintenant tuer les étudiants par ce que le nouveau remède qu’ils ont jugé de donner à chaque patients malgré les différents malaise est le paracetamole. Les étudiants n’y vont prèsque plus, parce qu’ils doutent de la compétence des nouveaux infirmiers.
En début de 2023. Après plusieurs crient d’alerte, l’infirmerie subit un réaménagement jusqu’à nouvelle ordre. Elle est devenue un centre médical, les soins seront gratuit désormais pour tous les étudiants inscrits régulièrement à l’uob. Elle sera dotée de plusieurs spécialité tel que : la gynécologie, l’ophtalmologie etc… Pour chaque consultation il faudra avoir une carte d’étudiant ou un récipissé (CNAMGS). Nous espérons qu’avec cet réaménagement cette structure pourra désormais avoir ses lettres de noblesse plus qu’au paravent.
LES SANITAIRES À L’UNIVERSITÉ

parmi les nombreux maux que compte l’université OMAR BONGO, s’ajoute à cela le promblème des sanitaires. Le manque d’entretien ainsi que les coupures d’eau au sein de cette structure rende l’utilisation des vestiaires imposible, une situation qui embarasse tout le monde. en effet, certains étudiants sont contraint de se rendre des les puissons, ou s’isoler derrière des batîments pour soulager leurs besoins personnels. De par cette situation, nous pouvons observer une insalubrité conséquente qui dur depuis plusieurs années. pour éssayer de remédier à cela, la mutuelle en collaboration avec certains étudiants ont pris l’initiative de recycler des verstiares hors service par le manque d’hygiène et le manque d’entretient, et décider de faire payer ces utilisations temporaire à une qui varie 100f à 200f en fonction des différents endroits. C’est vraiment dommage de savoir que la plus grande université de la Capitale plonge de jour en jour dans les ténèbres.
EFFECTIF PLÉTHORIQUES

L’Université Omar Bongo a été créé en 1970 afin d’accueillir les nouveaux bacheliers gabonais celle-ci a une capacité d’accueillir près de 8000 étudiants mais force est de constater qu’au fil des années ses effectifs se sont multipliés allons jusqu’à présent à plus de 35000 étudiants enregistrer au sein de cette matrice. Dès lors quel en sont les réelles causes de ces effectifs pléthoriques et quel impact sur les conditions d’apprentissage ? L’université Omar Bongo est sur le point de célébrer ses 50 ans de vie tout le monde s’accorde pour dire que l’uob l’alma mater des universités gabonaises souffrent paradoxalement de plusieurs maux. Outre des infrastructures et un système pédagogique aux antipodes de la modernité, il y a ce qui constitue un réel franc à l’essor de l’institution universitaire le système managérial sinon la gouvernance universitaire.
Conçu pour accueillir plus de 8000 étudiants l’université compte aujourd’hui plus de 35000 étudiants inscrits l’état des lieux reste amer point malgré les fonds colossaux à louer au fil des années plus de 10 milliards entre 2010 et 2013 pour la réfection et la construction de nouveaux bâtiments les réalisations peine à sortir de terre, le panorama s’assombrit davantage au fil des années point les amphithéâtre et salle de cours préfabriqué conçu en 2012 ne font plus que l’ombre deux-même. Conséquences certaines non pas de place assise du fait des effectifs pléthoriques et non contrôlé il revient à se demander s’il n’est pas judicieux de construire de nouvelles universités chaque année les nouveaux bacheliers sont orientés dans cet université sans tenir compte du manque de salles.
LE CAMPUS UNIVERSITAIRE

De sa création à fermeture. Qu’est-ce qui s’est concrètement passé au sein du campus Omar Bongo ?
En se penchant sur la situation de résidences universitaires. Il sied de rappeler que le campus voit le jour en même temps que l’université . Une idée du feu président plaçant ainsi la jeunesse au centre .
Aujourd’hui ça fait plus de 50 ans d’existence.
Mais peut- on voir une quelconque évolution dans ce campus ?
A l’époque le campus était constitué des dortoirs, les apprenants y étaient logés et éprouver un réel plaisir à y vivre.
Le cadre était calme, reposant et facilitait les révisions. La proximité a se rendre à l’université.
Du côté financier les coûts de logements valait la somme de 9mille fcfa , une somme abordable dont pouvait disposer chaque étudiant. Étant donné qu’ils percevaient pour la grande majorité la bourse.
L’initiative d’une résidence universitaire était le rêve de l’ensemble des étudiants , particulièrement pour les personnes ressortissant des provinces qui très souvent avec des difficultés à trouver un logement.
Malheureusement, le campus ferme ses portes en 2014.
La résidence va connaître une série de maux parmi lesquels : l’insécurité, les attitudes rebelles, l’instabilité famille ( les proches des étudiants venaient déjà y loger ), la sexualité débridée, les drogues pour ne citer que ceux là.. récits de certains anciens étudiants, Sans oublier les multiples violences dont dénoncent gabonactu.com. En clair l’endroit devenait sinistre, plus personne ne se sentait en sécurité.
La fermeture du campus a eu des dégâts directs sur les étudiants, ils sont désormais exposés à la culture de l’allocation , il devient difficile de joindre les deux bouts.
Les conditions d’attributions de bourses aussi ont changé.
Tout ceci entraîne , la négligence scolaire, l’échec, l’abandon.
La balance penche plus sur le passé. Les conditions de vie et d’apprentissage étaient clairement mieux avant. Tout est statique , tout va de mal en pis depuis 30ans…Nous espérons qu’avec le régime en place , l’éducation sera de nouveau au centre .
CONCLUSION